
(Crédits: Unsplash - Tim Umphreys)
Jonathan n'aurait pas hésité à faire place nette sur le terrain de sa voisine, sans la moindre autorisation de cette dernière. Son but ? Bénéficier d'une vue sur l'océan.
« Vue imprenable sur l'océan » . Jonathan serait allé jusqu'à abattre 16 arbres situés sur le terrain de sa voisine, Patricia, pour s'offrir une vue sur la mer dans ce secteur recherché de l'État du Massachusetts. Évidemment sans l'aval de la voisine. Il aurait ensuite mis sa maison dotée d'une piscine, d'un pool house et d'un spa en vente pour près de 10 millions de dollars, soit 8,5 millions d'euros, en vantant cette vue sur l'océan. La voisine de Jonathan le poursuit en justice.
« Les arbres en question ont été plantés par la famille Belford dans les années 1970 et entretenus pendant près de cinq décennies. Leur abattage a non seulement porté atteinte aux droits de propriété du demandeur, mais a également porté atteinte durablement au caractère, à la valeur et à l'intimité de la propriété », est-il indiqué dans la plainte. Ces arbres permettaient de masquer la propriété voisine aujourd'hui visible de tous. Parmi ces arbres figuraient des cèdres, des cerisiers et des cyprès dont la plupart mesuraient plus de 9 mètres de haut et étaient âgés de plusieurs décennies .
La victime demande 1,2 million d'euros d'indemnisation
« Située sur les hauteurs du quartier prisé de Cisco, la résidence 3 Tautemo Way est une résidence balnéaire contemporaine, aménagée et située de manière à profiter d'une vue imprenable sur l'océan Atlantique , Hummock Pond et les 300 hectares de terres protégées entre Hummock Pond et Madaket », est-il mentionné dans l'annonce. L'agent immobilier assure que la vue sur l'océan n'était pas mentionnée dans la précédente annonce.
La voisine estime que le coût de remplacement des arbres abattus dépasse 486.000 dollars, soit 414.000 euros. Mais, Patricia ne s'arrête pas là. Elle réclame 1,4 million de dollars de dédommagement, soit 1,2 million d'euros. Les 414.000 euros ne prennent pas en compte l'augmentation du bruit depuis la disparition des arbres, la perte de valeur de la propriété et l'absence de protection de la maison, relate le journal local Nantucket Current . Des préjudices qu'il faut donc ajouter aux 414.000 euros identifiés.
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