Les prix immobiliers continuent de grimper en France mais pas de manière uniforme.(Crédits:Pixabay)
A mi-chemin de l'année, le marché immobilier ne connait de pause en termes de transactions. Les prix continuent d'augmenter mais? de manière disparate.
Après avoir dressé un panorama du marché immobilier francilien au cours du 2e trimestre 2018 , les Notaires de France font un bilan du marché au niveau national. Si le nombre de transactions est plutôt à la baisse, les prix au contraire ont tendance à grimper, mais le phénomène n'est pas uniforme car il n'y a pas un marché au niveau national mais une mosaïque de marchés régionaux.
Un regain dans les transactions depuis le printemps
« A fin avril 2018, le volume annuel de transactions reste à un niveau élevé : au cours des douze derniers mois, 953.000 transactions ont été réalisées, soit une hausse de 7 % sur un an contre 13 % trois mois plus tôt », indique la note de conjoncture immobilière de l'été des notaires de France. Une baisse d'activité par rapport à 2017, considérée comme une année record. Néanmoins, les notaires ont constaté un regain d'activité dès le mois de mai.
Des disparités sur les prix en Province
Alors que les prix franciliens dans l'ancien ont augmenté de 4,3% sur un an, la croissance est plus modérée en province (+2,7%). Avec toutefois de vraies disparités selon les secteurs géographiques étudiés. « Si les prix des logements anciens se stabilisent ou progressent au premier trimestre 2018 dans la majorité des départements, un quart d'entre eux enregistre toujours des prix en baisse », indiquent les notaires de France. Ce sont les départements de l'Aveyron, de la Dordogne, du Doubs, de l'Indre et du Loir-et-Cher, ainsi que la Haute-Loire et l'Oise qui sont concernés par ces baisses de prix.
Le grand écart entre les métropoles régionales
On retrouve cette hétérogénéité des prix également dans les métropoles régionales. Si Bordeaux continue de voir ses prix flamber (+18% en un an). D'autres villes font état de hausse plus modérées : Nice et Nantes ont vu leur prix croître de 4% sur un an. Dijon enregistre une hausse de 3% et Strasbourg de 2%. Certaines villes voient leur prix chuter, à l'instar de Grenoble (-6%) mais aussi Besançon (-4%), Saint-Etienne (-3%), Toulon et Orléans (-2%).
La hausse touche également le marché du littoral
Le marché du Littoral ne fait pas exception. Sur un an les prix ont grimpé de 2,9 % sur la Côte-d'Azur alors que sur la même période ils augmentent de près de 3,9 % sur la côte atlantique selon les statistiques de MeilleursAgents. L'attractivité du littoral atlantique est également confirmée par les Notaires de France qui font état de « prix médian d'appartements anciens qui progressent de 10% à Arcachon et à Pornichet, de 9% à Saint-Malo et de 6% aux Sables d'Olonne. En maisons anciennes, certaines villes ont vu leur prix croître fortement de sur un an : + 15% à Saint-Malo ou 12% à Concarneau ».
A. L. ([email protected])
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