
Le logo de la société de paiements Worldline est visible au siège de l'entreprise dans le quartier financier et d'affaires de La Défense
La justice belge a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête sur la filiale locale du groupe de paiement français Worldline, quelques jours après la publication dans la presse d'articles pointant du doigt ses activités auprès des acteurs à haut risque (HBR) du commerce en ligne.
L'action Worldline a chuté après l'annonce, cédant 7,57% à 3,15 euros à 09h49 GMT. Depuis le début de l'année, le titre a perdu 62,8%.
"Le procureur du Roi de Bruxelles ouvre une enquête du chef de blanchiment d'argent en cause de la société Worldline", annonce un communiqué publié sur le site du ministère public belge, précisant que "l'enquête porte sur l'entité belge du groupe Worldline basée à Bruxelles."
Worldline a indiqué à Reuters avoir "pris note" de l'ouverture de l'enquête en Belgique et qu'il "coopérera avec les autorités".
La capitalisation boursière de Worldline avait chuté jusqu'à près de 500 millions d'euros après la publication dans la presse, mercredi, d'une enquête européenne sur ses activités auprès des acteurs à hauts risque (HBR) du commerce en ligne.
L'enquête journalistique "Dirty Payments", coordonnée par le réseau European Investigative Collaborations (EIC) et publiée mercredi par des médias tels que Mediapart en France et Le Soir en Belgique, pointe du doigt le groupe français pour des transactions d'une valeur de plusieurs milliards d'euros jugées douteuses pour le compte de clients "à risque" liés à la pornographie ou aux jeux d'argent.
(Rédigé par Florence Loève, édité par Augustin Turpin)
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